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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-06-16 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de Guy Rancourt
Non, ceux-ci, les Bienheureux qui sont apparus,
Les images des dieux dans le pays antique, Je n’ai, oui, plus besoin de les invoquer, mais si, Ô les fleuves de chez nous ! avec vous à présent Gémit l’amour du cœur, qu’exige-t-il d’autre, Le deuil sacré ? Car plein d’espérance repose Le pays, et tel que par les chaudes journées C’est très bas aujourd’hui que nous cerne d’ombre, Ô impatients ! un ciel plein de pressentiments. Plein de promesses est-il et me semble Aussi menaçant, mais près de lui je veux demeurer, Et en arrière mon âme ne doit pas s’enfuir Vers vous, les révolus ! vous qui m’êtes trop chers. Car votre si beau visage, de le revoir Tel qu’il fut autrefois, je le crains, est mortel, Et à peine est permis d’éveiller les défunts. Dieux enfuis ! vous aussi, ô vous présents alors Plus réellement, vous avez eu votre temps ! Je veux ici ne rien nier, ni rien quémander. Car, lorsque c’en est fini, et le jour éteint, C’est bien le prêtre le premier frappé, cependant par amour Le temple et l’icône le suivent aussi, et son culte, Vers l’obscur pays, et plus rien n’en peut paraître. Tel que d’un bûcher funèbre ne s’étire alors Qu’une fumée dorée, la légende, au-dessus, Et va nous poindre à l’instant un doute en l’esprit, Et nul ne sait ce qui lui arrive. Il sent Que les ombres de ceux qui ont été ainsi, Des Anciens, visitent ainsi à nouveau la terre. Car ceux qui doivent venir là nous pressent, Et la troupe sacrée des hommes-dieux ne s’attardera Plus jamais si longtemps dans le ciel bleu. Déjà verdoie, oui, en prélude d’un temps plus âpre Ensemencé pour eux, le champ, est apprêtée l’offrande Pour le sacrifice, et vallée et fleuve S’ouvrent largement tout autour des monts prophétiques, Pour que puisse regarder jusqu’à l’Orient L’homme, et de là l’émeuvent bien des métamorphoses. Mais de l’Azur est tombée La fidèle image et il en pleut de divines paroles Innombrables, et ça résonne au fond du bois. Et l’aigle qui vient de l’Indus Et vole au-dessus des cimes enneigées Du Parnasse, très au-dessus de ces autels, les collines D’Italie, sans chercher la proie bonne Au Père, comme jadis, plus sûr dans son vol, L’antique, jubilant bondit-il au-dessus Des Alpes enfin, et voit des pays très divers. La prêtresse, la plus tranquille enfant du dieu, Elle, trop volontiers muette en sa profonde candeur, Elle qu’il cherche, là regardait les yeux grand ouverts, Comme si elle l’ignorait, il y a peu, une tempête, Mortelle menace rugissant au-dessus de sa tête ; Elle pressentait, cette enfant, un mieux, Et enfin un grand étonnement fut au ciel, Qu’une grande par la foi, telle qu’elle-même, La bénissante, soit la puissance des hauteurs ; Pour cela lui est envoyé ce messager qui, la reconnaissant vite, En souriant pense ainsi : ô toi, infrangible, il faut Qu’un autre mot t’éprouve — et s’exclame avec force L’adolescent, regardant vers la Germanie : « Tu es cela, élue, Aimant toutes choses, et c’est un plus lourd bonheur Que tu dois supporter en devenant forte, Depuis lors, cachée là dans la forêt, et des pavots en fleur Emplie du doux sommeil, enivrée, tu ne pris Pas garde à moi, longtemps, avant même que de moindres ne sentent aussi La fierté de la vierge et s’étonnent, d’où es-tu, née de qui, Mais toi-même ne le savais pas. Je ne t’ai pas méconnue, Et discret, comme tu rêvais, t’ai-je laissé, Te quittant à midi, un signe d’amitié, La fleur de la bouche, en retour, et tu parlas toute seule. Cependant prodiguais-tu aussi abondance de paroles dorées, Bienheureuse ! avec les fleuves, et jaillissaient-elles inépuisables Par toutes les contrées. Car, presque telle la sacrée, Celle qui est la Mère de toutes choses, [et porte l’abîme,] La Secrète, autrefois nommée par les humains, Est ainsi aimante et souffrante Et emplie de pressentiments Et emplie de paix ta poitrine. Ô abreuve-toi de brises matinales Jusqu’à ce que tu sois ouverte, Et nomme ce qui est devant tes yeux, Un mystère ne doit pas plus longtemps Demeurer l’imprononcé, Après qu’il a été longtemps voilé ; Car aux mortels convient la pudeur, Et parler ainsi, la plupart du temps, Des dieux, est sage aussi. Mais où est superflu, car les sources plus pures, L’or, et s’est aggravée la colère au ciel, Doit entre le jour et la nuit Une fois paraître une vérité. Par trois fois tu la transcris, Pourtant imprononcée, telle qu’elle est là, Innocente, doit-elle aussi demeurer. Ô nomme, toi, fille de la terre sacrée, Une fois la Mère. Ils rugissent, les flots contre les brisants Et l’orage dans la forêt, et par ce nom même Y résonne de nouveau depuis les temps anciens le divin passé. Comme tout est autre ! et brille et parle justement L’avenir aussi réjoui depuis les lointains. Pourtant au centre du Temps Vit calmement avec la Terre Sacrée virginale l’Azur, Et volontiers, en souvenir, sont Les sans-besoins, eux, Hospitaliers aux sans-besoins, En tes jours de fête, Germanie, là où tu es prêtresse Et sans armes donnant conseil à l’entour Aux rois et aux peuples. » (Friedrich Hölderlin, traduction française de Patrick Guillot du poème « Germanie») |
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