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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-07-18 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de FROSIN Constantin
Voilà comme neige ce mois de décembre,
Regardez les vitres, ma bien-aimée. Dites qu’on apporte encore de la braise - Je veux entendre le feu crépiter. Et poussez mon fauteuil avant l’âtre Pour que j’entende, dans la cheminée, La tourmente de mes jours – ou tout comme, Je veux leur symphonie discerner. Et dites qu’on apporte aussi le thé Et rapprochez-vous donc davantage, Dites-moi des histoires des deux pôles – Que tombe la neige, qu’on y fasse naufrage. Qu’est-ce qu’il peut faire chaud, ici, chez vous, Tout, dans cette maison, m’est saint, franchement – Regardez comme il neige, ce décembre – Ne riez pas… lisez donc de l’avant. Il fait jour et, pourtant, plutôt sombre, Dites qu’on nous apporte aussi la lampe. Voilà, la neige monte la palissade – Le givre a recouvert même la rampe. Aujourd’hui, je ne rentre plus chez moi… Tourmente par derrière, comme par devant, Regardez comme il neige, ce décembre – Ne riez pas, lisez donc de l’avant. (Traduction : Constantin Frosin)
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