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■ am învățat să supraviețuiesc și așa
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-01-19 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de Yigru Zeltil Nous les oiseaux que tu charmes toujours du haut de ces belvédères Et qui chaque nuit ne faisons qu'une branche fleurie de tes épaules aux bras de ta brouette animée Qui nous arrachons plus vifs que des étincelles à ton poignet Nous sommes les soupirs de la statue de verre qui se soulève sur le coude quand l'homme sort Et que des brèches brillantes s'ouvrent dans son lit Brèches par lesquelles on peut apercevoir des cerfs aux bois de corail dans une clairière Et des femmes nues tout au fond d'une mine Tu t'en souviens tu te levais alors tu descendais Du train Sans un regard pour la locomotive en proie aux immenses racines barométriques Qui se plaint dans la forêt vierge de toutes ses chaudières meurtries Ses cheminées fumant de jacinthes et mue par des serpents bleus Nous te précédions alors nous les plantes sujettes à métamorphoses Qui chaque nuit nous faisions des signes que l'homme peut comprendre Tandis que sa maison s'écroule et qu'il s'étonne devant les emboîtements singuliers que recherche son lit avec le corridor et l'escalier L'escalier se ramifie indéfiniment Il porte à une porte de meule il s'élargit tout à coup sur une place publique Il est fait de dos de cygnes une aile ouverte pour la rampe Il tourne sur lui-même comme s'il allait se mordre mais non il se contente sur nos pas d'ouvrir toutes ses marches Comme des tiroirs Tiroirs de chair à la poignée de cheveux A cette heure où des milliers de canards de Vaucanson se lissent les plumes Sans se retourner tu saisissais ta truelle dont on fait les seins Nous te souriions tu nous tenais par la taille Et nous prenions les attitudes de ton plaisir Immobiles sous nos paupières pour toujours comme la femme aime voir l'homme Après avoir fait l'amour.
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