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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-02-22 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de Guy Rancourt C’était un rêve. – Devant moi, à l’infini, S’étendait la mer blême. La plage était vide. La tempête a déchargé sa colère, le jour paraît gris, Des traînées de nuages passent au-dessus des terres. C’est alors que je t’ai vue. Tu étais au sommet de la tour, Comme si tu regardais dans le vaste lointain, Comme s’il y avait au loin, caché par la tempête, Un beau pays, le pays où tu es chez toi. Tu pensais à moi. Ton visage était en pleurs. Les joues pâles, l’œil ouvert et farouche, Comme si tu cherchais dans la lumière jaune du matin Une image tendrement aimée, perdue depuis longtemps. Las ! le vent traversait caressant ta chevelure, Comme le vent d’automne traverse les arbres aux fleurs fanées, Avec au-dessus la troupe grise des nuées, Ton pays à tes pieds ! – C’était un rêve. (François Mathieu, Hermann Hesse, poète ou rien, Paris, Calmann-Lévy, 2012, pp. 107-108)
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