agonia romana v3 |
Agonia - Ateliere Artistice | Reguli | Mission | Contact | Înscrie-te | ||||
Articol Comunităţi Concurs Eseu Multimedia Personale Poezie Presa Proză Citate Scenariu Special Tehnica Literara | ||||||
|
||||||
agonia Texte Recomandate
■ sunt în corpul meu
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-10-28 | | Înscris în bibliotecă de Ionescu Bogdan
Un soir que je fouillais maint tome
Y recherchant quelque symptôme De morne idée, un chat fantôme Soudain sur moi sauta, Sauta sur moi de façon telle Que j'eus depuis en clientèle Des spasmes d'angoisse immortelle Dont l'enfer me dota. J'étais très sombre et j'étais ivre Et je cherchais parmi ce livre Ce qu'ici-bas parfois délivre, De nos âcres soucis. Il me dit lors avec emphase Que je cherchais la vaine phrase Que j'étais fou comme l'extase Où je rêvais assis. Je me levai dans mon encombre Et j'étais ivre et j'étais sombre. Lui vint danser au fond de l'ombre, Je brandissais mon coeur : Et je pleurais : démon funèbre, Va-t-en, retourne en le ténèbre Mais lui, par sa mode célèbre, Faisait gros dos moqueur. Ma jussion le fit tant rire, Que j'en tombai pris de délire, Et je tombai, mon coeur plein d'ire Sur le parquet roulant. Le chat happa sa proie alerte, Mangea mon coeur, la gueule ouverte, Puis s'en alla haut de ma perte Tout joyeux miaulant. Il est depuis son vol antique Resté cet hôte fantastique Que je tuerais, si la panique Ne m'atterrait vraiment ; Il rejoindrait mes choses mortes Si j'en avais mains assez fortes Ah ! mais je heurte en vain les portes De mon massif tourment. Pourtant, pourtant parfois je songe Au pauvre coeur que sa dent ronge Et rongera tant que mensonge Engouffrera les jours, Tant que la femme sera fausse. Puisque ton soulier noir me chausse, Vie, ouvre-moi donc la fosse Que j'y danse à toujours ! Cette terreur du chat me brise ; J'aurai bientôt la tête grise Rien qu'à songer que son poil frise, Frise mon corps glacé. Et plein d'une crise émouvante Les cheveux dressés d'épouvante Je cours ma chambre s'évente Des horreurs du passé. Mortels, âmes glabres de bêtes, Vous les aurez aussi ces fêtes, Vous en perdez les coeurs, les têtes, Quand viendra l'hôte noir Vous griffer tous comme à moi-même Selon qu'il fit dans la nuit blême Où je rimai l'étrange thème Du chat du Désespoir !
|
||||||||
Casa Literaturii, poeziei şi culturii. Scrie şi savurează articole, eseuri, proză, poezie clasică şi concursuri. | |||||||||
Reproducerea oricăror materiale din site fără permisiunea noastră este strict interzisă.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politică de publicare şi confidenţialitate