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■ am învățat să supraviețuiesc și așa
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-09-07 | [Acest text ar trebui citit în francais] | Înscris în bibliotecă de Yigru Zeltil
Mr. BLEUBLEU
pénètre le désert creuse en hurlant le chemin dans le sable gluant écoute la vibration la sangsue et le staphylin Mataoi Lounda Ngami avec l’empressement d’un enfant qui se tue Mr. CRICRI masques et neiges pourrissantes cirque Pskow je pousse usine dans le cirque Pskow l’organe sexuel est carré est de plomb est plus gros que le volcan et s’envole au-dessus de Mgabati issus des crevasses des lointaines montagnes portugal débarcadère tropical et parthénogenèse de longues choses de plomb qui se cachent Dschilolo Mgabati Baïlunda LA FEMME ENCEINTE Toundi-a-voua Soco Bgaï Affahou Mr. BLEUBLEU Farafamgama Soco Bgaï Affahou PIPI amertume sans église allons allons charbon chameau synthétise amertume sur l’église isisise les rideaux dodododo Mr. ANTIPYRINE Soco Bgaï Affahou zoumbaï zoumbaï zoumbaï zoum Mr. CRICRI il n’y a pas d’humanité il y a les réverbères et les chiens dzïn aha dzïn aha bobobo Tyao oahiii hii hii hébooum iéha iého Mr. BLEUBLEU incontestablement Mr. ANTIPYRINE porte close sans fraternité nous sommes amères fel vire rendre scolopendre de la tour Eiffel immense panse pense et pense pense mécanisme sans douleur 179858555 iého bibo fibi aha mon Dieu o mon Dieu le long du canal la fièvre puerpuérale dentelles et SO2H4 Mr. BLEUBLEU Tombo Matapo les vice-rois des nuits ils ont perdu les bras Moucangama ils ont perdu les bras Manangara ils ont perdu les bras polygone irrégulier à Matzacas la coccinelle est plus grosse que l’hémi- sphère cérébral mais où sont les maisons les vice-rois des nuits LA FEMME ENCEINTE quatre cents chevaux soixante chameaux trois cents peaux de zibeline cinq cents peaux d’hermine son mari est malade vingt peaux de renards jaunes trois peaux de chelizun cent peaux de renards blancs et jaunes un grand oiseau en vie Tyao ty a o ty a o ty a o et quatre beaux fusils Mr. CRICRI zdranga zdranga zdranga zdranga Mr. BLEUBLEU di di di di di di di di PIPI zoumbaï zoumbaï zoumbaï zoumbaï Mr. ANTIPYRINE dzi dzi dzi dzi dzi dzi dzi dzi le grand nommé Bleubleu grimpe dans son désespoir et y chie ses manifestations de la journée dernière il ne veut rien de latéral et s’encloître à la manière des angelus dans son clocher intestinal à l’arrivée de la police il est dégoûté et se rend vivement contrarié Mr. CRICRI maisons flûte usines tête rasée 107 quand la nuit vint très tranquillement comme un scarabée les lapins entourant la cathédrale drale drale et tournent jusqu’à ce qu’ils deviennent lumière H2O comme les parties septentrionales qui s’enroulent à Ndjaro LE DIRECTEUR il est mort en disant que la farce est un élément po- étique, comme la douleur — par exemple puis ils chantèrent Mr. CRICRI crocrocrocrocrocrodril LA FEMME ENCEINTE crocrocrocrocrocrocrodrel PIPI crocrocrocrocrocrocrocrodrol MR. ANTIPYRINE crocrocrocrocrocrocrocrocrodral à la fin il ne tarda point de s’allumer sans l’aide du cubiste et Kintampo et Crans et Begnins et Nicolas assistèrent et furent baldaquins les longueurs déme- surées de leur enchantement s’appelèrent dorénavent mganoni PIPI j’ai sur le sein 5 tant de belles taches aux bords 16 blessés les robes 7 des anges en arc-en-ciel de cendre 4 Mr. ANTIPYRINE oiseaux enceints qui font caca sur le bourgeois le caca est toujours un enfant l’enfant est toujours une oie le caca est toujours un chameau l’enfant est toujours une oie et nous chantons oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi oi LE DIRECTEUR je suis historique tu arrives de la Martinique nous sommes très intelligents et nous ne sommes pas des allemands Mr. CRICRI l’énergie du mouvement intérieur vire violon monte monte nègre balcon et demain je serai malade — à l’hôpital Mr. ANTIPYRINE Soco Bgaï Affahou les quiétudes des marécages pétrolifères d’où s’élèvent à midi les maillots mouillés et jaunes Faraangama les mollusques Pedro Ximenez de Batumar gonflent les coussins des oiseaux Ca2O4SPh la dilatation des volcans Soco Bgaï Affahou un polygone irrégulier l’écoeurement au son sautant et beau temps Mr. BLEUBLEU Borkou Mmbaz la gymnastique Mmbaz 20785 sous ces décombres là-bas gît Jerez Amantillado Mr. ANTIPYRINE les plus étroits parallélépipèdes circulent parmi les microbes les autos et les canards nagent dans l’huile je veux vous rendre justice Erdera Vendrell Mr. BOUMBOUM les chansons des saltimbanques se réunissent familière- ment avant le départ l’acrobate cachait un crachat dans le ventre rendre prendre entre rendre rendre prendre prendre endran drandre iuuuuuuuuupht là où oiseau nuit 1000 chante sur le grillage où oiseau nuit chante avec l’archange où oiseau nuit chante pour les apaches et tu as gelé au ciel près de ma belle chanson dans un magasin de verreries NPALA GARROO On enroule l’arc-en-ciel les pendus se vaporisent le nombril le soleil se rétrécit et l’étudiant mesura sa dernière intensité il était tout de même amoureux et creva TRISTAN TZARA Dada est notre intensité; qui érige les baïonnettes sans conséquence la tête sumatrale du bébé allemand; Dada est l’art sans pantouffles ni parallèle; qui est contre et pour l’unité et décidément contre le futur; nous savons sagement que nos cerveaux deviendront des coussins douillets que notre anti-dogmatisme est aussi exclusiviste que le fonctionnaire que nous ne sommes pas libres et que nous crions liberté Nécessité sévère sans discipline ni morale et crachons sur l’humanité. Dada reste dans le cadre européen des faiblesses, c’est tout de même de la merde, mais nous voulons dorénavent chier en couleurs diverses, pour orner le jardin zoologique de l’art, de tous les drapeaux des consulats clo clo bong hiho aho hiho aho Nous sommes directeurs de cirque et sifflons parmi les vents des foires, parmi les couvents prostitutions théâtres réalités sentiments restaurants Hohohohihihioho Bang Bang. Nous déclarons que l’auto est un sentiment qui nous a assez choyé dans les lenteurs de ses abstractions, et les transatlantiques et les bruits et les idées. Cependant nous extériorisons la facilité nous cherchons l’essence cenrale et nous sommes contents pouvant la cacher; nous ne voulons pas compter les fenêtres de l’élite merveilleuse car Dada n’existe pour personne, et nous voulons que tout le monde comprenne cela car c’est le balcon de Dada, je vous assure. D’où l’on peut entendre les marches militaires et descendre en tranchant l’air comme un séraphin dans un bain populaire, pour pisser et comprendre la parabole Dada n’est pas folie — ni sagesse — ni ironie regarde-moi, gentil bourgeois. L’art était un jeu, les enfants assemblaient les mots qui ont une sonnerie à la fin, puis ils criaient et pleuraient la strophe, et lui mettaient les bottines des poupées et la strophe devient reine pour mourir un peu, et la reine devint baleine et les enfants couraient à perdre haleine. Puis vinrent les grands Ambassadeurs du sentiment qui s’écrièrent historiquement en choeur psychologie psychologie hihi Sciences Science Science vive la France nous ne sommes pas naïfs nous sommes successifs nous sommes exclusifs nous ne sommes pas simples et nous savons bien discuter l’intelligence Mais nous Dada, nous ne sommes pas de leur avis car l’art n’est pas sérieux, je vous assure, et si nous montrons le Sud pour dire doctement : l’art nègre sans humanité c’est pour vous faire du plaisir, bons auditeurs, je vous aime tant, je vous aime tant, je vous assure et je vous adore LA PARABOLE si l’on peut demander à une vieille dame l’adresse d’un bordel oi oi oi oi oi oi oi oiseau qui chantes sur la bosse du chameau les éléphants verts de ta sensibilité tremblent chacun sur un poteau télégraphique les quatre pieds cloués ensemble il a tant regardé le soleil que son visage s’aplatissa oua aah oua aah oua aah Mr. le poète avait un nouveau chapeau de paille qui était si beau si beau si beau il ressemblait à une auréole sainte car vraiment Mr. le poète était archange cet oiseau est venu blanc et fiévreux comme de quels régiments vient la pendule ? de cette musique humide comme Mr. CRICRI reçoit la visite de sa fiancée à l’hôpital dans le cimetière israélite les tombeaux montent comme des serpents Mr. le poète était archange — vraiment il disait que le droguiste ressemble au papillon et au Seigneur et que la vie est simple comme un boum- boum comme le boumboum de son coeur la femme construite en balons de plus en plus petits co- mmença à crier comme une catastrophe ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii l’idéaliste a tant regardé le soleil que son visage s’aplatissa taratatatatatatata Mr. ANTIPYRINE A Ndumba à Tritriloulo à Nkogunlda il y a une grande auréole où les vers circulent en silence car les vers et les autres animaux ont aussi des peines des douleurs des inspirations regarde les fenêtres qui s’enroulent comme des girafes tournent se multiplient hexagones grimpent tortues la lune se gonfle marsupial et devient chien l’ara et le cacatoès admirent le chien un lys vient d’éclore dans le trou de son cul c’est le troupeau des montagnes en chemise dans notre église qui est la gare de l’Ouest les chevaux se sont pendus à Bucarest en regardant Mbogo qui monte sur ses bicyclettes tandis que les cheveux télégraphiques s’enivrent des oreilles du ventriloque débordent quatre ramoneurs qui crèvent ensuite comme des melons le prêtre photographe a accouché trois enfants striés pareils aux violons sur la colline poussent des pan- talons un histrion de feuilles lunaires se balance dans mon armoire — ma belle enfant aux seins de verre aux bras pa- rallèles de cendre, racommode-moi l’estomac il faut vendre la poupée un mauvais garçon est mort quelque part et nous laissons les cerveaux continuer la souris court en diagonale sur le ciel la moutarde coule d’un cerveau presque écrasé nous sommes devenus des réverbères des réverbères des réverbères des réverbères des réverbères des réverbères des réverbères des réverbères des réverbères des réverbères puis ils s’en allèrent |
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